mercredi 16 février 2011

Debuts in the Last Magazine.


Back from the Dead.

Bonjour, bonjour! Premièrement je tiens à m'excuser pour ce hiatus de quelques semaines, mais j'ai malheureusement eu du mal à trouver assez de temps pour mettre à jour cette page et vous tenir au courant de l'avancement de la carrière d'Iselin... non pas que cette dernière fut stagnante ces derniers temps, bien au contraire. A vrai dire, les jours précédents ont été riches en surprises diverses, en apparitions inattendues et en nouveautés pour le moins excitantes, et plutôt que de m'abandonner à écrire des articles fastidieux concernant chaque petits évènements qui nous soient parvenus, je vous propose de récapituler tout cela en un seul et unique post - sans pour autant faire fi de petits commentaires additionnels de ma part, évidemment.

LA bonne nouvelle qui ponctua cette semaine fut... fut... le fait qu'Iselin ait cédé à la tentation de venir faire un petit tour dans la grosse pomme New Yorkaise, ville dans laquelle la fashion week bat son plein en ce moment même, et ce depuis Jeudi dernier. Le défilé Michael Kors est d'ailleurs sur le point de commencer, peut-être aurons-nous même la chance d'entrevoir une Issey couverte de spray effet bronzé et de blush rosé arpenter le podium du designer? Sans mentir, tout me paraît possible maintenant que j'ai acquis des preuves concrètes de la présence d'Iselin à New York. 


Voyez-vous, comme à chaque saison, le site models.com nous a fait parvenir tous les showpackages de toutes les agences basées dans la ville qui ne dort jamais, desquelles fait partie l'agence Women Management, à laquelle Iselin est rattachée ; comme à chaque saison, sa showcard était disponible ; comme à chaque saison, le problème principal était de savoir si oui ou non Steiro allait nous repaître de sa présence ou si elle allait, insidieusement, rester dans sa Norvège natale et laisser notre impatience nous ronger jusqu'à la sortie des campagnes de publicité prochaines (sachant qu'Iselin arrive toujours plus ou moins à compenser ses absences des podiums en se montrant au sein de visuels publicitaires). Il se trouve qu'elle a opté pour la solution la moins douloureuse pour nous, fans avides, et qu'elle fit ses débuts sur les podiums du très prisé Alexander Wang, entité faussement désinvolte et profondément prétentieuse et peu créative.


Quoique la collection était plus que moyenne - pas de surprise si je puis me permettre - la casting collait impeccablement bien à l'esprit des vêtements et à l'ambiance du défilé, sans oublier qu'il y en avait pour tous les goûts - mannequins établies, newfaces, jeunes newbies, toutes étaient au rendez-vous. Iselin a été choisie pour s'atteler à la lourde tâche de présenter cet espèce de manteau gris informe comme étant une merveille du prêt à porter luxueux, et le pire dans tous cela, c'est qu'elle y est presque parvenue..! D'ailleurs, puisqu' Issey ne fuit jamais l'occasion d'accomplir diverses prouesses en matière de mannequinat, elle a daigné faire l'honneur à Marc Jacobs de s’accoutrer de ses hardes (je me sens l'esprit critique aujourd'hui)... Vraiment, la collection était douloureuse rien qu'au regard, et rivalisait avec l'infinité spatiale tant elle était longue, longue...! Quoiqu'ici également, le casting était brillant et a réussi à me faire oublier le caractère épouvantable d'une grande partie de la collection - enfin, sérieusement, Iselin, Aymeline Valade, Janice Seinen, Emily Baker, Katrina Hoerning toutes réunies au sein de la même line-up? Par-fait!


Le designer Tommy Hilfiger a également bénéficié du privilège de mettre la main sur Iselin et de la faire défiler portant ses créations - très conventionnelles et classiques, ni laides ni belles, aucunement révolutionnaires qu'importe l'angle sous lequel on les regarde, mais enfin, ce n'est pas la seule marque qui continue à exister saisons après saisons sans rien apporter au monde de la mode pour autant.


Et enfin, gardant le meilleur pour la fin (et je me garderai de vous asséner d'autres lieux communs pour exprimer mon émerveillement, quoique parfois ceux-ci soient bien plus éloquents que les torrents de phrases  logorrhéiques que j'affectionne tant), une Issey plus qu'éthérée et altière, à l'allure de sylphide, a glisser le long du podium des soeurs Rodarte, drapée d'une robe tout droit sortie d'un rêve. Rodarte, au côté de Preen, sont pour l'instant les deux seules collections qui ont sollicitées mon intérêt, tant pour leur beauté visuelle que par leur caractère inspirant et créatif. Toutes deux appartiennent à des champs esthétiques différents - tandis que les vêtements Preen étaient un peu oniriques, tâchés de couleurs délavées, et les ensembles un peu décousus et incohérents, les créations Rodarte et la manière dont les vêtements furent assemblés défiaient la perfection divine, au sens littéral du terme je l'entends. Il s'agit de ma marque new-yorkaise favorite et à chaque saison, Kate et Laura Mulleavy me rappellent pourquoi je suis tant énamourée de leurs designs et de leur sens du détail minutieux, de leur capacité à accorder les couleurs et à exploiter la matière de la manière la plus enchanteresse qu'il soit. Je vous exhorte donc vous et vos yeux à réquisitionner assez de votre temps pour vous attarder sur chaque ensembles de la collection, pour admirer la finesse des détails, la délicatesse du maquillage et des coiffures, ainsi qu'accessoirement la perfection du casting.


Il s'agit pour l'instant des seuls défilés auxquels Iselin ait défilé, mais j'ai bon espoir qu'elle pointe le bout de son nez tout du moins à Paris pour Balenciaga, Valentino et Chanel. En ce qui concerne le reste de l'actualité Iselinienne, deux nouvelles pour le moins étonnantes se sont frayées un chemin à travers la toile grâce au membre de tFS Omnis ; en effet, non seulement Iselin va faire ses débuts en tant qu'actrice au côté de son mari dans une production norvégienne attendue pour l'été prochain, mais elle a également inauguré son image publique en se faisant interviewer pour une émission diffusée dans sa terre natale, que vous pouvez visionner ici. Malheureusement, ma maîtrise du norvégien s'arrête à la compréhension du terme androgénie et aucune traduction n'a été fournie pour le moment.. ne perdons pas espoir de nous en procurer une! Ci-dessous une photographie postée pour la promotion du programme télévisé :


Il me reste encore une petite surprise à vous dévoiler mais finalement elle mérite bien un article en bonne et due forme à elle toute seule. Patience, donc...

sources : models.com ; style.it ; vogue.com ; nrk.no

mercredi 26 janvier 2011

Moon Child.

J'ai retenu mon souffle jusqu'à la dernière seconde. En vain. De Lundi à un petit peu plutôt ce jour se tenait la fashion week Haute Couture dans l'enceinte parisienne, et sans pour autant me faire des illusions connaissant la relation pour le moins ténue qu'Iselin a entretenue jusqu'ici avec les hautes sphères luxueuses de l'Alta Moda, je n'ai pu m'empêcher d'esquisser l'espoir de la voir surgir arbitrairement à un défilé, quel qu'il soit. Sans grandes surprises, mes prières n'ont pas été exaucées et je dois à présent me contenter d'un goût impérissable de nostalgie dans la bouche et d'une propension exaspérante à me plonger de manière pulsionnelle dans mes dossiers digitaux consacrés aux deux saisons où Iselin se vit affublée de vêtements de Haute Couture.

Ses premiers pas en tant que mannequin couture remonte à la saison Printemps-Eté 2006, durant laquelle elle comptabilisa trois honorables apparitions :

Anne Valérie Hash

Chanel

Elie Saab

Une fois de plus nous avons ici la possibilité d'admirer un échantillon de l'accessibilité d'Iselin, qui ne rechigne en aucun cas à alterner entre marques à la renommée sempiternelle et nouveaux labels essayant de percer leur trou dans le cercle très prisé et prestigieux des maisons de couture. Je la trouve particulièrement radieuse à Elie Saab, mi-humaine mi-naïade, mais en tous les cas loin de l'image masculine à laquelle on a tendance à la rattacher. Ce genre de clichés me rappellent violemment à quel point je peux être désappointée de voir Iselin se détacher des podiums à mesure que le temps passe car bien que son visage soit très distinctif elle parvient à modeler son attitude en fonction des marques qu'elle doit incarner et des vêtements desquels elle est enveloppée. Elle personnifie le mythe de la mannequin au sens le plus noble et mystifié du terme ; celle qui prend le temps d'analyser une collection afin d'en comprendre l'atmosphère et de se l'approprier sans pour autant faire de l'ombre aux vêtements qui se doivent d'être les centres d'attention. Elle porte la tenue, elle la soutient, l'embellit, lui confère du relief, et sait la reléguer au premier plan. Bref, vous l'aurez compris - Iselin est l'emblême de la mannequin idéale pour les podiums.

La seconde fois qu'elle se faufila au sein d'un défilé Haute Couture fut durant la saison Printemps-Été 2007, où elle bénéficia de l'exclusivité gratifiante de ne défiler que pour Karl Lagerfeld. 

Chanel

Je me permets ici d'apposer une remarque qui me trottine dans l'esprit depuis un petit bout de temps déjà. A travers l'observation attentive de la carrière d'Iselin que je pratique depuis un certain nombre d'années déjà, il m'est apparu que le Kaiser a toujours eu un petit faible pour la norvégienne, ou tout du moins une propension prononcée à la choisir parmi le panel de mannequins lui étant proposées pour présenter ses modèles. Ayant défilé neuf fois pour la marque Chanel (sur un total de quatorze saisons au total) et décroché une campagne Pre-Fall, il est inutile d'en rajouter et de s'aventurer à affirmer qu'elle fait parti de ses favorites, mais néanmoins il est indéniable qu'elle fait partie de ses fidèles, qui tout bien considéré s'avère plutôt rares. Est-ce l'issue d'un simple concours de circonstances? Cela peut-il s'expliquer par les raisons que j'ai énoncé plus haut? Ou est-ce à cause de la ressemblance, certes indicible mais bel et bien existante, entre Iselin et Freja que j'ai déjà abordée dans un article précédant? Ici également, il s'agit d'une question à multiples suppositions possibles, sans qu'aucune réponse catégorique ne puisse se dessiner clairement parmi le lot. Dans tous les cas, il n'y a plus qu'à croiser les doigts pour qu'Iselin ne fasse pas l'impasse sur la fashion week à venir ; avec un peu de chance, non seulement fera-t-elle son retour sur des podiums qu'elle a fréquentés auparavant, mais elle fera également ses premiers pas arborant les créations de designers pour lesquels elle n'a jamais travaillé... On peut toujours espérer. Et FYT, voici mes tenues préférées issus de la dernière collection Valentino Haute Couture, qui est devenue l'unique collection que j'appréhende parmi le vacarme de l'Alta Moda :

01020304
05060708
0910

source : vogue.com

dimanche 23 janvier 2011

Bringing it on.

Backstage at Balmain F/W 2007

Si la semaine s'annonce difficile, voici un regard qui devrait alléger la lourdeur du fardeau que vous devrez portez jusqu'à Vendredi soir... Si non, bonne semaine à vous malgré tout. :)

source : fashionmag.fr

La versatilité à l'état pur.

Il y a une poignée d'articles, je défendais la capacité d'Iselin à endosser différents rôles et à les mener à bien avec une facilité déconcertante ; et bien, si ma plaidoirie ne vous avais pas convaincus, j'ai ici deux éditoriaux qui sont susceptibles de le faire : Commando photographié par David Sims pour Vogue Paris Mars 2010 et La Petite Femme, par Corinne Day pour Vogue Nippon Mars 2006.

     

Il s'agit de deux de mes éditoriaux préférés d'Iselin, si ce n'est mes ultimes préférés. Tous deux témoignent de la manière la plus complète, éloquente et indéniable de l'immensité du talent de la mannequin et de ce qui fait d'elle une force immuable au sein de l'industrie instable dans laquelle elle travaille. Comme je l'ai déjà affirmé, l'univers de la mode est en constante recherche de nouveauté, d'imprévu, et d'étrangeté, d'où son inclinaison à s'énamourer de modèles à une vitesse improbable et à les évincer tout aussi rapidement. Or, celles qui parviennent à conserver et photographes et directeurs de casting à leur pieds sont celles qui sont à même de pimenter leur jeu et de laisser la main à leur polyvalence. Ces mannequins en question sont souvent dotées d'une présence, d'une personnalité même, et ne se confinent pas à n'être que de jolies visages vissés sur de longs corps aux jambes interminables. Elles ont plusieurs facettes qu'elles peuvent à loisir dévoiler suivant l'environnement dans lequel elles se trouvent, et c'est pour cela qu'elles sont si demandées : elles sont malléables, et pourtant reconnaissables et uniques, tout en étant fidèles à leur essence.

A la vue de ces photographies, cela saute aux yeux ; Iselin fait partie intégrante de cette catégorie de mannequins rares. Devant l'objectif de David Sims pour un éditorial à thème militaire, elle se fait dynamique, presque hyper-active ; sévère, impérieuse et un brin masculine. Pour l'univers feutré et intimiste de Corinne Day, elle adopte poses introspectives, expressions candides et regards fragiles. Malgré le caractère diamétralement opposé de ces séries de photos, Iselin parvient à s'adapter et à s'épanouir à partir des différentes atmosphères dépeintes, sans laisser celles-ci lui faire de l'ombre. Seule une mannequin posée et capable de maîtriser son corps, son visage et ses émotions peut parvenir à un tel degré d’accommodation ; seule une mannequin possédant un véritable sens de l'individualité peut voyager entre intensité et innocence avec autant de commodité tout en restant identifiable et remarquable, dans le sens premier du terme. 

Je suis également épatée par le fait qu'Iselin n'ait pas peur de poser de manière visiblement incongrue afin de faire vivre les vêtements, de les désacraliser en leur conférant une apparence plus énergique et moins luxurieuse, comme visible dans l'éditorial pour Vogue Paris. Un nombre effarant de mannequins ne s'aventurent pas en dehors de leur répertoire de poses et d'expressions, par peur du changement ou de ne pas être à leur avantage, ou simplement par manque de confort en face de la caméra. Iselin au contraire, semble se moquer éperdument de tout ceci, et est d'ailleurs prête à toutes les concessions afin d'accomplir son travail de la manière la plus professionnelle possible : ainsi, elle cherche à rendre les vêtements plaisants et désirables, et ce qu'importe son apparence à elle. Et ironiquement, David Sims est tout de même parvenu à la capturer sous ses meilleurs angles... ce qui est le strict minimum, vu la relation de longue date que tous deux ont entretenu!

Quant à l'éditorial photographié par Corinne Day, que dire... Je ne peux qu'en être amoureuse. Corinne, qui décéda en Août dernier, était une photographe qui révolutionna la manière de capturer et de représenter la femme. La femme qu'elle immortalisait était libérée, mais pas dans le sens où on l'appréhende aujourd'hui ; elle ne se sentait pas obligée d'être sexy et glamour, de se comporter comme un homme sur tous les plans pour afficher sa non-soumission ; au contraire, elle était pure et immaculée, mais s'accaparait le droit de dévoiler des pans de chair, de penser par elle-même, et d'être indépendante et solitaire. La femme de Corinne Day s'assume et n'a pas besoin d'un homme pour l'aider à affronter le monde. Elle inspire le respect, car sous son innocence juvénile, elle s'est affranchie du joug masculin et n'a pas besoin de se complaire dans une sexualité débridée pour le prouver. D'autre part, je trouve cet éditorial tout aussi singulier qu'auparavant, puisque de la femme qu'incarne parfaitement Iselin émane de la mélancolie, alors que la plupart des magazines de nos jours tendent à durcir la femme ou à la dépeindre comme étant dénuée de toutes émotions afin de ne pas prendre le risque qu'elle soit qualifiée comme faible et soumise.

Dans tous les cas, il est inutile de dire que j'apprécie le travail d'Iselin qu'importe la manière dont elle est représentée, tant qu'on ne la borne pas à interpréter un rôle unique et répétitif, ce qui reviendrait à dénigrer ses talents de mannequin, qu'elle n'a fait que démontrer tout au long de sa carrière.

source : scanned by Diorette @ tFS ; scanned by agneslo @ tFS