dimanche 16 janvier 2011

Opulence byzantine.

Si les quatre années que j'ai passé à suivre la carrière d'Iselin m'ont enseigné quelque chose, c'est bien que je ne devrais jamais sous-estimer sa capacité à apparaître là et quand je l'attendrais le moins.


Il y a un mois, alors que l'effervescence était sûrement omniprésente en coulisses, tandis qu'une musique lancinante rythmait le podium, Iselin fit son apparition vêtue de vêtements de la collection Chanel Paris-Byzance Pre-Fall 2011. En me replongeant rapidement dans les informations que j'ai pu glanées au cours de ces dernières années, il s'agirait de la première fois qu'Iselin aurait défilé pour une collection Pre-Fall. J'émets un certain doute sachant qu'elle fut bookée pour la campagne Chanel Paris-New York en 2006, et cela irait donc de soi qu'elle se soit montrée lors de la présentation, mais je n'ai jamais réussi à mettre la main sur aucune preuves photographiques quellles qu'elles soient - mais n'oublions pas une fois de plus que défiler n'est pas une condition primordiale pour être l'égérie d'une collection lorsqu'il s'agit d'Iselin.


Mes préférences personnelles

Dans tous les cas, je me vois forcer à avouer que cette présentation me fit complètement revoir le jugement quelque peu venimeux que j'entretiens vis à vis de Karl depuis quelques saisons. Bien qu'il soit un fervent et fidèle supporter de Freja, qui est seconde dans le Top 5 de mes mannequins préférées, je n'ai pas pu lui pardonné sa collection Automne-Hiver 2010, et la collection Croisière qui lui a fait suite m'a donné le coup de grâce. Cela fait maintenant un certain temps que j'ai le sentiment que Karl ne fait plus beaucoup d'efforts, et ne se repose que sur sa réputation indéniablement et excessivement établie mais il reste impossible de ne pas lui accorder le fait qu'il s'est littéralement surpassé cette fois-ci. Je vous invite à consulter la collection toute entière et à laisser votre regard naviguer le long des silhouettes et s'attarder sur la méticulosité du détail, emblème absolue de la magnificence que j'associe personnellement à Chanel et qui pourrait à elle seule justifier l'exubérance des prix de ventes (ou presque). 

Plutôt qu'une conclusion, voici les clichés de la campagne Chanel Paris-New York Pre-Fall 2006 que j'ai mentionné plus haut. Rien de bien révolutionnaire et il est vrai que lorsqu'il s'agit des publicités Chanel, et a fortiori Pre-Fall, c'est souvent bien plus miss que hit en ce qui me concerne. Toutefois Iselin y apparaît plus raffinée et délicate que jamais, et j'aime qu'elle tente de donner un peu plus de relief à la pauvreté photographique de ces images à travers le dynamisme de ses poses. Sans elle, je suppose que ce n'est pas le genre de campagnes qui arrêteraient mon regard et me ferait jeter plusieurs coups d'oeil, au contraire j'aurais plus tendance à continuer de tourner les pages sans même remarquer la présence de ces photographies. D'un autre côté, il s'avère qu'après avoir posé les yeux sur ceci, beaucoup de campagnes peuvent paraître bien pâles par la suite. :)

010203
040506

sources : vogue.com ; fashionmodeldirectory.com

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire